Quatre questions à Robert Burdin
19 août 2020« Des hommes aussi passionnés que Géraud Cornillon par leur job, le ski et l’aide aux jeunes, il en faudrait davantage », confie le conseiller technique national de Jeunesse et Sport. Chargé du développement des catégories 8-16 et 14 ans, Robert Burdin assure également la coordination au titre de la FFS, des sections de haut niveau du Centre National d’Entraînement, au Lycée de Saint-Michel-de-Maurienne.
Avec plus de 250 inscrits en 2019, le Défi Terresens a suscité un bel engouement, comment l’expliquez-vous ?
La rencontre des anciens, des nouveaux athlètes et des jeunes espoirs crée une superbe dynamique, qui plus est dans le cadre magnifique de Combloux. La formule qui allie tables rondes, épreuves sportives le matin, ludiques l’après-midi, dans un contexte hors-compétition, est excellente. Il faut la conserver en souhaitant qu’il y ait toujours autant d’athlètes, de champions pour partager avec les jeunes espoirs, d’autres moments inoubliables.
Quel a été pour vous l’un des temps fort de ce sixième Défi ?
Grand espoir du ski alpin français, Mathieu Bailet a su communiquer à nos jeunes son enthousiasme pour la compétition de haut niveau. Lors d’une table ronde, ce jeune descendeur a vraiment su faire passer le message de sa motivation, de sa détermination à toute épreuve pour gravir les premières marches des podiums, notamment à Sotchi où il a remporté en 2016, le titre mondial junior de super G. La possibilité pour un champion, de dire aux plus jeunes, comment il en est arrivé là, cela n’a pas de prix.
Parlons de la feuille de route des jeunes espoirs du ski français pour 2020
Nous vivons une période charnière sur le plan climatique. Cela nous incite à programmer un maximum de stages et d’entraînements entre le 15 novembre et le 15 mai. L’année 2020 s’ouvrira par un premier stage de vitesse, du 6 au 11 janvier, sur une très belle piste d’Orcières-Merlette. Un autre stage est prévu les 7 et 8 février à Font-Romeu où les jeunes espoirs se prépareront à l’OPA Cup de Baquira en Espagne, course internationale de référence en ski alpin. Suivront deux jours de stage les 20 et 21 mars aux Orres, dans les Alpes du Sud, puis trois jours de préparation physique et technique centrée à Courchevel, sur l’accès aux structures nationales.
Quel est le fil rouge de votre action ?
La passion qui vous fait oublier de regarder les heures. L’important c’est d’amener les jeunes vers le haut niveau, de faire en sorte que le ski français s’impose au plan international avec de bons résultats. Autant d’objectifs que nous avons à cœur d’atteindre ensemble, afin que chacun apporte sa pierre à l’édifice.
Propos recueillis par Jocelyne Vidal
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