Duo pour un nouveau concert culinaire… Le restaurant l’Union à La Plagne Montalbert – MAGAZINE #7

L’un tutoie les sommets de la gastronomie, l’autre, les étoiles du ski… Philip Howard et Martin Cuchet ont fait de L’Union, la meilleure table de Paradiski.

Textes par Jocelyne Vidal – Article issu du Magazine Terrésens 7

Illustration parfaite de l’engouement de nos voisins européens pour les stations alpines dont ils représentent un quart de la clientèle, le drapeau de l’Union Jack flotte sur une grande table de La Plagne Montalbert. « Il y a six ans, je cherchais un chalet dans une station pas trop éloignée de Genève, avec un glacier et un énorme domaine skiable et, pour avoir parcouru depuis trente ans toutes les pistes d’Europe et de Suisse, j’ai trouvé exactement ce qu’il nous fallait à ma famille et à moi-même à La Plagne », confie Philip Howard, le chef londonien doublement étoilé au Guide Michelin.

Tombé sous le charme de La Plagne – Montalbert, « petit village du plus pur style savoyard et à l’atmosphère familiale », Phil y achète son chalet en 2008. Le magasin de ski de Martin Cuchet, un autre accro de glisse, se trouve juste en face! Unis par la même passion des sommets de la gastronomie pour l’un, du ski pour l’autre, ancien entraîneur de l’équipe de France en Coupe d’Europe, Phil et Martin ne pouvaient que devenir amis. « Il y a trois ans, nous avons discuté de la possibilité d’ouvrir ensemble un restaurant et nous nous sommes associés pour créer « L’Union ».

 ©Levon Biss

« Mettre en lumière l’harmonie des saveurs »

Après avoir tutoyé les cimes du Michelin durant vingt-cinq ans, dont dix-sept ans de classement « 2 Etoiles » pour The Square, Phil Howard revend en 2016 son célèbre restaurant londonien pour ouvrir l’Elystan Street. Un an et une étoile Michelin plus tard, il devient l’une des meilleures tables de Londres. Sur les rives de la Tamise comme aux abords du glacier de Bellecôte, s’impose la partition culinaire du maestro : « mettre en lumière l’harmonie des saveurs plutôt que les techniques modernes de la nouvelle cuisine ». Dans un paysage aimerain (1) dominé par la tartiflette et autres spécialités savoyardes, L’Union affirme sa différence : « les saisons rythment une déclinaison de plats simples, délicieux, authentiques et contemporains ». Les entrées se partagent sur une même grande table où après s’être régalés de houmous de noix de cajou et de parfaits au foie gras, sur fond de bouillon de volaille aux truffes, on se délecte de filets de bœuf aux cèpes, nappés de sauce au vin rouge ou de magrets de canards escortés de tartelettes de figues caramélisées à l’orange. Ajoutez une tarte tatin au top et les fondants au chocolat du Chef pour faire en un an de L’Union, la meilleure table de Paradiski.

(1) Les Aimerains sont les habitants d’Aime-La Plagne

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